Et si l'amour durait - Alain Finkielkraut
«Que nous soyons
réactionnaires ou progressistes, tournés nostalgiquement vers le
passé ou résolument vers l'avenir, nous sommes tous modernes en
ceci que nous revendiquons et que nous exerçons la liberté d'aimer
qui nous voulons, comme nous voulons et le temps qu'il nous plaît.
Nous sommes, autrement dit, les maîtres des engagements que nous contractons. Cette souveraineté nous comble mais elle nous confronte aussi, sans dérobade possible, aux questions qui tourmentaient la princesse de Clèves : suffit-il d'aimer pour savoir aimer? L'amour est-il lui-même aimable, digne d'estime et de confiance?
On peut traiter ces questions par la statistique et les sciences sociales. Sans mésestimer l'utilité de telles approches, j'en ai choisi une autre : la littérature. Après Madame de La Fayette, Ingmar Bergman, Philip Roth et Milan Kundera ont été mes éclaireurs.»
Mon avis:
Défi Lecture 2017: Validé le 72 (Un livre dont l'auteur siège ou a siégé à l'Académie Française)
Un livre que j'ai vraiment eu de la peine à lire et que j'aurais sans doute abandonné si ce n'était pas pour valider un challenge ! Il y à cinq « parties » qui nous parlent toutes d'amour...
Un petit avant-propos nous met en condition pour une lecture qui n'est pas une histoire toute tracée mais en réalité des avis sur plusieurs récits qui ont des instants de romance et/ou qui décrivent l'amour. L'auteur nous donne son ressenti ainsi que son avis sur les décisions prises autant par les auteurs des récits que par les protagonistes inventés.
Nous sommes, autrement dit, les maîtres des engagements que nous contractons. Cette souveraineté nous comble mais elle nous confronte aussi, sans dérobade possible, aux questions qui tourmentaient la princesse de Clèves : suffit-il d'aimer pour savoir aimer? L'amour est-il lui-même aimable, digne d'estime et de confiance?
On peut traiter ces questions par la statistique et les sciences sociales. Sans mésestimer l'utilité de telles approches, j'en ai choisi une autre : la littérature. Après Madame de La Fayette, Ingmar Bergman, Philip Roth et Milan Kundera ont été mes éclaireurs.»
Mon avis:
Défi Lecture 2017: Validé le 72 (Un livre dont l'auteur siège ou a siégé à l'Académie Française)
Un livre que j'ai vraiment eu de la peine à lire et que j'aurais sans doute abandonné si ce n'était pas pour valider un challenge ! Il y à cinq « parties » qui nous parlent toutes d'amour...
Un petit avant-propos nous met en condition pour une lecture qui n'est pas une histoire toute tracée mais en réalité des avis sur plusieurs récits qui ont des instants de romance et/ou qui décrivent l'amour. L'auteur nous donne son ressenti ainsi que son avis sur les décisions prises autant par les auteurs des récits que par les protagonistes inventés.
L'énigme du renoncement
On parle du livre de Madame de la Fayette : La Princesse de Clèves
Alors j'avoue que je n'ai pas lu le livre en question mais qu'en voyant les extraits dévoilés dans ce livre je n'ai pas bien compris où en voulait venir l'auteur... Est-ce si grave que cette princesse ne veuille pas choisir son amour vrai mais préfère rester fidèle à celui qu'elle à épousé ? Fallait-il vraiment qu'elle quitte tout pour vivre sa romance passionnée ou a-t-elle eu raison de choisir son mariage, même sans amour ? L'auteur a un avis très tranché !
L'enfer du ressentiment
Cette fois on parle du
livre de Ingmar Bergman : Les Meilleures Intentions
On commence ce passage
avec une « discussion » entre Bergman et son père. Ce
dernier se coit expliquer la terreur qu'il infligeait au sein de son
foyer. Puis on passe aux passages qu'il aurait retranscrit dans ses
romans comme un moyen d'exorciser ses propres peurs. Mais surtout du
couple qu'était Anna et Henrik, ainsi que sur l'utilité de tout se
révéler...
La complainte du désamour
Dans cette partie c'est du
livre de Philip Roth : Professeur de désir
On va ici parler de David Kepesh et des nombreuses fois où l'amour a toqué à sa porte. Mais justement l'amour n'est-il pas censé durer pour toujours ? Qu'en est-il de ceux ou celles qui se jurent un amour éternel mais qui le jette à la première occasion ? Pourquoi tout quitter à la place de tenter sauver ce que l'on a ? Voilà une question à laquelle une multitude de réponses peuvent être données.
On va ici parler de David Kepesh et des nombreuses fois où l'amour a toqué à sa porte. Mais justement l'amour n'est-il pas censé durer pour toujours ? Qu'en est-il de ceux ou celles qui se jurent un amour éternel mais qui le jette à la première occasion ? Pourquoi tout quitter à la place de tenter sauver ce que l'on a ? Voilà une question à laquelle une multitude de réponses peuvent être données.
Par-delà le romantisme
Et on fini en parlant de
l’Œuvre de Milan Kundera
Dans ce dernier passage on
nous fait rencontrer plusieurs personnages tels que Fleischman qui
est si naïf qu'il rencontre l'amour sans qu'il lui soit destiné !
Mais aussi Jaromil qui a été capable d'aimer jusqu'à la haine...
Tomas, un homme divorcé, qui voudrait donner tout son amour à une
seule femme mais qui en est incapable et qui va la perdre pour cette
raison. Il y a aussi Tamina qui tente de vivre dans les souvenir avec
son défunt mari et qui est prête à tout pour y arriver !
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